2/12/2010

Soyeuse passion : haute tension pour bas cotés...

Soyeuse passion : haute tension pour bas cotés...: "'Si l'amour est aveugle, pourquoi les femmes aiment-elles s'acheter de la lingerie fine ?' s'est interrogé avec humour Jean-Loup Chiflet dans son livre "Réflexions faites... et autres libres pensées" (Mots & Cie). Ainsi, les bas soyeux et porte-jarretelles affriolants ne sont pas seulement l'une des plus belles parures féminines, mais ils ont aussi leurs adeptes fétichistes du nylon, soyeuse passion en ode à la beauté des femmes et au pouvoir de séduction d'une lingerie fine de plus en plus élaborée, pour le plus grand plaisir de toutes et de tous. Et les valeurs érotiques de la lingerie ne datent pas d'hier, comme le montre cette vidéo promotionnelle...

Parmi ces passionné(e)s des bas et des collants, je vous recommande l'univers de DixDen, un puriste poétique dans le fétichisme du nylon dont les histoires vraies et/ou imaginaires sont un pur bonheur. Et ce qui ne gâte rien, DixDen agrémente aussi son blog, d'une plume alerte et volubile, d'articles liés à l'univers historique ou artistique des bas et des collants, et toujours illustrés avec des images aussi adaptées que sensuelles (cliquez ci-dessous sur ce montage photographique réalisé par DixDen, pour accéder à son site Internet)...
Cliquez ici pour accéder au blog de DixDen
Et en bonus, cette seconde vidéo qui résume bien dans les gestes, les regards, et les émotions, le pouvoir de séduction d'une jolie lingerie soyeuse, tout autant que celui de la gent féminine et de ses charmes...

Même Paul Verlaine, qui a parmi d'autres les mots pour le dire, l'a chanté à sa façon dans 'Les fêtes galantes', avec 'Les Ingénus'...

Les hauts talons luttaient avec les longues jupes,
En sorte que, selon le terrain et le vent,
Parfois luisaient des bas de jambes, trop souvent
Interceptés ! - et nous aimions ce jeu de dupes.

Parfois aussi le dard d'un insecte jaloux
Inquiétait le col des belles sous les branches,
Et c'était des éclairs soudain de nuques blanches,
Et ce régal comblait nos jeunes yeux de fous.

Le soir tombait, un soir équivoque d'automne :
Les belles, se pendant rêveuses à nos bras,
Dirent alors des mots si spécieux, tout bas,
Que notre âme depuis ce temps tremble et s'étonne.
"

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